Questions-Réponses > Environnement et Paysage

Plusieurs situations peuvent justifier l’arrêt d’une éolienne :

  • Lorsque le vent souffle à moins de 15 km/h, l’éolienne ne peut être suffisamment activée pour produire l’électricité. Le rotor est alors immobilisé.
  • Lorsque le vent souffle au-delà de 90 km/h, un dispositif nommé bridage réduit voire stoppe volontairement le fonctionnement de l’éolienne. Il s’agit à la fois de prendre une mesure de sécurité et d’éviter une usure prématurée des composants mécaniques.
  • lors des phases de maintenance préventives ou de réparation, le rotor est immobilisé ;

Affirmer qu’une éolienne ne tourne que 25 % du temps reviendrait à dire que le vent ne souffle que 3 mois par an. Une éolienne démarre quand le vent atteint la vitesse d’environ 3 mètres/seconde (15 km/h) et s’arrête – pour des raisons de sécurité – lorsqu’il dépasse 25 mètres/seconde (90 km/h). De plus, les projets éoliens sont généralement installés sur des sites plus venteux que la moyenne.

Aussi, en réalité, on constate que les parcs éoliens tournent plus de 80 %  du temps, même si ce n’est pas à puissance maximale.

La gestion de l’intermittence et de la variabilité est fondamentale dans la gestion d’un système électrique, avec ou sans énergies renouvelables. Tout est une question d’anticipation de ces phénomènes, afin de pouvoir y répondre lorsqu’ils surviennent. C’est la même chose pour les énergies renouvelables : on est de plus en plus capable de prévoir la vitesse du vent ou l’ensoleillement suffisamment longtemps à l’avance pour que la production soit parfaitement intégrée à l’équilibre offre-demande.

De plus, en répartissant les sources de production d’énergies renouvelables sur l’ensemble du territoire, on diminue l’impact de l’intermittence. À 500 kilomètres de distance, la météo est rarement la même !