Questions-Réponses

Plusieurs situations peuvent justifier l’arrêt d’une éolienne :

  • Lorsque le vent souffle à moins de 15 km/h, l’éolienne ne peut être suffisamment activée pour produire l’électricité. Le rotor est alors immobilisé.
  • Lorsque le vent souffle au-delà de 90 km/h, un dispositif nommé bridage réduit voire stoppe volontairement le fonctionnement de l’éolienne. Il s’agit à la fois de prendre une mesure de sécurité et d’éviter une usure prématurée des composants mécaniques.
  • lors des phases de maintenance préventives ou de réparation, le rotor est immobilisé ;

Affirmer qu’une éolienne ne tourne que 25 % du temps reviendrait à dire que le vent ne souffle que 3 mois par an. Une éolienne démarre quand le vent atteint la vitesse d’environ 3 mètres/seconde (15 km/h) et s’arrête – pour des raisons de sécurité – lorsqu’il dépasse 25 mètres/seconde (90 km/h). De plus, les projets éoliens sont généralement installés sur des sites plus venteux que la moyenne.

Aussi, en réalité, on constate que les parcs éoliens tournent plus de 80 %  du temps, même si ce n’est pas à puissance maximale.

La gestion de l’intermittence et de la variabilité est fondamentale dans la gestion d’un système électrique, avec ou sans énergies renouvelables. Tout est une question d’anticipation de ces phénomènes, afin de pouvoir y répondre lorsqu’ils surviennent. C’est la même chose pour les énergies renouvelables : on est de plus en plus capable de prévoir la vitesse du vent ou l’ensoleillement suffisamment longtemps à l’avance pour que la production soit parfaitement intégrée à l’équilibre offre-demande.

De plus, en répartissant les sources de production d’énergies renouvelables sur l’ensemble du territoire, on diminue l’impact de l’intermittence. À 500 kilomètres de distance, la météo est rarement la même !

Effectivement, le système électrique français est très performant, et notre parc de production nucléaire l’un des plus sûrs au monde.

La Loi de Transition Energétique, adoptée à l’été 2015, encourage un mix énergétique équilibré et diversifié et vise un seuil de 32% d’énergies renouvelables à horizon 2030.

Au-delà de la diversification de notre mix énergétique, le développement de l’éolien en France participe au développement économique local et à la création d’emplois.

Un parc éolien génère, comme toute activité économique installée sur un territoire, des recettes fiscales pour les collectivités.

La loi de finances de 2010 a modifié cette fiscalité en supprimant la taxe professionnelle (TP) et en la remplaçant, pour les éoliennes, par l’Imposition Forfaitaire sur les Entreprises de Réseau (IFER) et la Contribution Economique Territoriale (CET), elle-même constituée de la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) et de la Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE). Par ailleurs, les éoliennes sont également soumises à la Taxe Foncière sur les Propriétés Bâties (TFPB).

Toutes ces nouvelles ressources contribuent à la vitalité économique et au développement des territoire